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(Lieu d’Interaction et d’Ecologie Urbaine)

Mozi - Schéma vnoir

Le LIEU est un espace d’expérimentation collaborative ouvert sur le quartier et ses habitants, dédié aux alternatives sociales, économiques et environnementales, à travers l’Agriculture urbaine (AU), l’économie circulaire, les questions alimentaires, le tout imprégné de l’esprit du « Do It Yourself »– c’est à dire la valorisation du « faire/Réaliser par soi-même » .

En plus de son caractère inclusif avec la population, Le LIEU répond aussi à un besoin d’expérimentation et de production de nombreux acteurs de l’agriculture urbaine auquel s’ajoute les questions liées par exemple à la revalorisation des déchets ou encore du développement du secteur de l’économie sociale et solidaire.

L’enjeu est ainsi de créer un lieu multidimensionnel (alliant technique, social, usages etc) et hybride, agrégateur d’initiatives dédiées aux thématiques de la transition écologiques en milieu urbain, caractérisé par la valorisation de la diversité : diversité des origines, des connaissances, des compétences, des cultures, des pratiques, …. Plus largement, dans le contexte de lutte contre le changement climatique et de préservation des ressources, le LIEU favorisera la réflexion autour de la ville résiliente, capacité d’une ville à faire face à une crise et retrouver un équilibre suite à des perturbations.

L’ambition de ce projet et la prise en compte des attentes, des besoins, suppose un lieu de grande ampleur à l’échelle urbaine et fortement intégré dans son quartier, combinant espaces bâtis fonctionnels et espaces extérieurs évolutifs. Sa situation devra permettre d’ouvrir des opportunités uniques de mise en lien et de travail commun avec les différents acteurs du quartier, avec ses habitants.

Un Tiers Lieu à l’échelle urbaine, lieu d’innovation et d’hybridation entre le culturel, le social et l’économique et entre les différentes cibles de la résilience urbaine ce lieu sera au cœur de la fabrique de la cité. Il représentera un espace d’articulation entre différentes dynamiques portées par les Tiers Lieu, notamment les FabLabs, (c’est à dire des espaces d’échange, d’expérimentation et production ouverts) et les espaces de Co-Working (espaces de travail collaboratifs) en leur ajoutant une forte composante sociale, par les liens qui pourront être faits avec le quartier. Les habitants deviendront ainsi ré-inventeurs et co-producteurs de leur ville, à travers ce laboratoire d’expérimentation urbaine à taille réelle. Ce lieu physique permettra d’ancrer dans le réel des discussions habituellement dominées par des réseaux sociaux virtuels peu générateurs d’initiatives concrètes. Read More

magnaghicouverture

« L’approche biorégionale (…) définit un nouveau pacte entre ville et campagne ; elle agit en terme de projet sur les valeurs multifonctionnelles des espaces ouverts, en particulier des espaces agroforestiers, leur restituant sous des formes nouvelles leurs fonctions écologiques et historiques de production de paysages, d’usage et d’hospitalité ; elle promeut de nouvelles filières pour le bouclage local des cycles de l’alimentation, des cycles de l’eau, de l’énergie, des déchets. » Alberto Magnaghi

http://www.eterotopiafrance.com/catalogue/la-bioregion-urbaine

Qui?

Le collectif Babylone a été spécialement créé pour réfléchir et mettre en œuvre un projet de Tiers Lieu et réunit architectes, urbanistes, designers, paysagistes, juriste, hackers, écologues, arboriculteurs, ingénieurs, jardiniers, biologiste, menuisiers, agronomes, permaculteurs, apiculteurs, récupérateurs, animateurs sociaux, développeurs …etc. de Montreuil ou d’ailleurs

…des intervenants issus de divers collectifs, impliqués dans l’agriculture urbaine, la permaculture, les villes en Transitions (IdF et Montreuil), les Utopies Concrètes, des collecteries, des FabLabs ou hackerspaces, etc.

Un collectif amené à s’élargir, porté par Toits Vivants et ses partenaires :

Ville Comestible : coopérative regroupant divers associations impliquées dans des projets d’agriculture urbaine : Toits Vivants, Vergers Urbains, V’île Fertile et l’Association Française de Culture Hors Sol

DANT  (Design, Architecture et Nouvelles Technologies ) constitue un collectif de réflexion-action  transdisciplinaire, visant à développer de manière participative des projets de design et d’architecture

Miel de Quartier : collectif d’apiculteurs urbains, 

Utopies Concrètes : collectif informel portant le Festival des Utopies Concrètes, issu des villes en Transition et porteur par ailleurs du Festival d’Agriculture Urbaine et du Festival Récup’

 

Objectifs?

En 3 axes :

  • Développer le projet Toits Vivants (cf schéma ci-dessous)
  • Mettre en place une matériauthèque et un système de gestion des déchets locaux
  • Créer et animer un Lab’AU (Laboratoire d’Agriculture Urbaine)

Cycle TV

Le projet

L’objectif du Collectif Babylone est de créer un lieu d’expérimentation et transformation où Fab Lab, Gestion des déchets (et matériaux) et Agriculture Urbaine (à travers le Lab’AU : Laboratoire d’Agriculture urbaine) entrent en synergie et optimisent le métabolisme urbain.

index

Où?

Le lieu pressenti :  Une  utopie urbaine au cœur des Hauts de Montreuil, présentant 2 hectares partiellement végétalisés facilement accessibles,

vues aeriennes pour site

Comment?

Un fonctionnement en double cycle, interconnecté par un Tiers Lieu (ici : le Mozinor) : le cycle de la Matière et le cycle du Vivant. Où les besoins sont assurés par la récupération et la transformation des ressources (déchets urbains) et leur distribution locale

Mozi - Schéma2

Quoi?

schéma fonctionnel

nuage2

Création d’un Tiers Lieu

Vers un nouvel espace ressource collaboratif : centre de partage, conception, transformation, production et distribution au service de la ville et ses habitants.

>> Un espace d’expérimentations dédié à l’agriculture urbaine (Lab’AU), Centre de partage d’outils  et connexion entre ressources et besoins (avec système de gestion intégrée), Espace d’apprentissage / formation  et démonstration au service de tous.

Babylone v2

 

…A suivre sur http://www.toitsvivants.org

 

Terra_Eco_Villes

Un Hors-Série  du magazine Terra Eco (Les villes durables en 2050) fait référence à une étude menée par des étudiants d’Agrocampus-Ouest sur la capacité du territoire de Rennes Métropole (37 communes) à alimenter ses habitants. Une étude qui pourrait inspirer la région parisienne.

Cliquer pour accéder à Villes_demain_TE_Ademe_planches.pdf

Un des scénarios montre que l’agglomération Rennaise  « pourrait se nourrir entièrement avec ses terres, passées en agriculture biologique, à condition de créer une couronne de 6,3 km de large autour de l’agglomération et de transformer la manière de produire et de consommer. Il s’agirait de grignoter de la surface cultivable partout où c’est possible : un tiers des forêts pourrait produire des fruits à coque, et le maraîchage devrait occuper 40 % des 52 jardins, la moitié des squares et 60 % des toits. Mais il faudrait également réduire le gaspillage alimentaire, de 30 % aujourd’hui à 20 % demain. Et, enfin, transformer son alimentation, en diminuant la ration de protéines, notamment en divisant par deux la consommation de viande« .

Menée à l’échelle de la région parisienne, ce genre d’étude pourrait montrer la nécessité de redonner naissance à une ceinture vivrière, maraîchère et forestière, développer la notion de paysage productif écologique destiné en priorité à l’approvisionnement local, valoriser les espaces verts (des espaces verts comestibles!), …etc.

Une étude menée en île de France, plus conventionnelle reste encore loin de ces idées :  http://www.lagazettedescommunes.com/104785/la-production-alimentaire-locale-pas-assez-developpee-en-ile-de-france-selon-une-etude-du-ceser/.

Détroit préfigure ce que peuvent devenir beaucoup de villes. La ville est devenue l’icône d’une société de l’automobile décadente. Elle représentait le cœur de l’industrie automobile, tout y a été bâti en fonction de sa logique. L’étalement urbain y atteint un paroxysme. Le degré de résilience frôle le zéro absolu.

Cependant la ville évolue, entre en transition, elle devient une « shrinking city », en passant de près de 2 000 000 habitants à un peu plus de 700 000. La ville tente d’acheter les maisons abandonnées, pour réduire les espaces urbains à entretenir. Parallèlement, la population tente de sortir de la crise par l’agriculture urbaine, ou de manière générale la débrouille. L’agriculture urbaine n’est pas ici un effet de mode, mais un moyen de subsistance, tout comme le faire soit même (ou Do It Yourself – DIY).

Détroit n’est pas non plus un repère d’écolo ou de nouveaux paysans urbains, tel que le documentaire d’arte a pu le laisser entendre (« Détroit passe au vert »), ni même une ville retournée à la nature comme dans le film  « I am Legend » mais une ville qui se remet difficilement d’une grave crise sociale.

L’histoire de cette ville doit être observée avec attention par beaucoup de villes, notamment Aulnay sous Bois, et surtout  d’autre villes qui continuent à suivre le pas de ses erreurs, en soutenant une industrie décadente et en poursuivant l’étalement urbain.

Cf l’interview des deux journalistes,auteur du webdocumentaire Detroit Je T’aime :

http://owni.fr/2012/07/26/detroit-redemarre-en-mode-diy/#identifier_0_116694

<p><a href= »http://vimeo.com/40399899″>Up On The Farm (trailer)</a> from <a href= »http://vimeo.com/user2003907″>Diane Nerwen</a> on <a href= »http://vimeo.com »>Vimeo</a&gt;.</p>

Brooklyn Grange, une ferme localisée sur un toit, initialement située dans le Queens, vient de célébrer sa première récolte. Il s’agit de la plus grande ferme sur un toit de New York. La ferme a reçu 595 730 $ de subventions de la part de la ville, dans le cadre de son programme « Green Infrastructure », qui vise entre autre à adapter les règlements d’urbanisme pour valoriser les espaces disponibles en toiture et rendre accessible les bâtiments industriels et commerciaux pour une production alimentaire. Brooklyn Grange compte produire 9 tonnes par an. L’hivers, la ferme met en place des trèfles ou autre plantes à fourrage pour amender le sol et limiter l’érosion. La ferme comprend par ailleurs 30 ruches produisant 680 kg de miel par an.

http://www.brooklyngrangefarm.com/

http://www.lesekovores.com/

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↑L’économie circulaire locale

Friches et ceintures vertes sont valorisées, en faveur de dispositifs « urbagricoles » intégrés dans un environnement urbain. Mis à disposition par la collectivité à des professionnels du monde agricole, les espaces délaissés en proche ou lointaine couronne produisent une polyculture à destination d’une aire de consommation définie, alimentant tant tôt les particuliers, les collectivités d’entreprises ou les cantines scolaires.

Des fermes en kit, rapides d’installation et d’exploitation renommées pour l’occasion « fermes d’urgence » sont sensées appuyer la production et développer en un temps record une filière agricole locale prête à fonctionner.

Des modules sont créés pour s’insérer dans les moindres recoins de la ville, dans les délaissés, dans l’espace public, ils s’adaptent à leur site. Ils développent une relation de proximité entre habitants et production alimentaire en s’insérant au coeur de la ville : poulaillers, composts, toilettes sèches, marchés flottants, ruches, éoliennes, serres, etc.

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Face à la montée de l’insécurité alimentaire et dans la dynamique des circuits courts, le sujet de l’agriculture urbaine devient lui aussi de plus en plus médiatisé. Au point d’attirer l’attention des designers et architectes.

Ces acteurs cherchent à l’adapter à une des principales contraintes de la ville : l’espace restreint et la rareté des sols. Ils s’adaptent ainsi au site et à ses ressources en développant des projets de fermes verticales, des fermes sur les toits, ou des fermes container.

L’agence d’architecture SOA en fait partie, tout comme le projet U-Farm, initié par un designer (Damien Chivialle).

L’agence SOA est à l’initiative du LUA (Laboratoire d’Urbanisme Agricole), dont l’objectif est de développer projets et recherches sur la thématique des fermes urbaines.

http://www.soa-architectes.fr/fr/#/fr/projects/tag/14

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3 alternatives, 3 approches différentes, pour compléter les amaps, au Nord-Est de Paris. L’objectif étant de proposer une offre alternative aux circuits de distribution classique, plus locale, bio, et éthique :

 L’association Partageons le Bio est un Groupement d’Achat Citoyen de produits alimentaires bio mis en place en partenariat avec la société coopérative Bio Référencement Collectivités, dans le 19ème, avec l’appui de la DPVI du 19ème arrondissement (Délégation à la Politique de la Ville) et en lien avec l’accorderie du 19ème (dispositif similaire aux SEL) pour faciliter son fonctionnement et sa gestion. http://www.accorderie.fr/

 La Ruche qui dit oui est une start up née début 2011 qui s’appuie sur des outils de communication et sur les réseaux sociaux pour mettre en relation producteurs locaux et consommateurs et obtenir de meilleurs prix. Elle vise à « essaimer » sur l’ensemble du territoire français et compte plus d’une centaine de regroupes, dont 2 à Paris. www.laruchequiditoui.fr

 L’indépendante est plus engagée, la coopérative alimentaire est née en novembre, fonctionnant en autogestion, elle met en relation producteurs et adhérents pour une revente à prix coutant de produits bio et éthiques. La coopérative est basée à la Maison verte dans le 18ème. Une souplesse dans les tarifs et la mise en place d’une cagnotte solidaire permet de favoriser les plus bas revenus. Les objectifs de la coopérative vont au-delà des achats groupés puisqu’il s’agit par ailleurs de constituer un lieu de réflexion, de débat, de fête et soutenir les initiatives similaires à Paris.http://quartiersentransition.wordpress.com/2011/10/09/lindependante-une-fete-le-12-novembre-et-ouverture-officielle-jeudi-17-novembre/