L’objectif est de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de Serre ; préparer le passage à d’autres énergies que les ressources fossiles; aller vers une sortie progressive du nucléaire.
Cela suppose une relocalisation de la production de l’énergie et une décentralisation de sa distribution, tout en faisant l’économie des ressources rares et en privilégiant le low tech.
Concrètement : mise en place de réseaux de chaleur urbains, récupération de chaleur (eaux usées, industries etc.), orientation vers un mix énergétique, associant biogaz, éolien, géothermie, énergie solaire thermique, constructions bioclimatiques (concernant les constructions neuves).
Tout comme pour l’approvisionnement alimentaire, Paris devra se tourner vers sa région pour trouver ses compléments d’énergie. Sur le modèle des amaps et dans la continuité d’enercoop et d’initiatives plus locales de coopératives éoliennes, des liens entre producteurs d’énergie renouvelable et consommateurs devront se développer et pourront s’appliquer sur Paris. Sans perdre de vue le développement des smart grid http://fr.wikipedia.org/wiki/Smart_grid.
3 scénarios pour une résilience énergétique (cf J Theys):
Scénario 1 (« soft ») – « signal prix » : taxes carbones, innovations technologiques et réglementations ;
Scénario 2 (« hard ») – renouvellement des infrastructures de transport, du bâti, restructuration des systèmes locaux,
Scénario 3 (« smart ») – reconfiguration territoriale, vers une ville post carbone : ville compact, équilibrée, mixte, décentralisée ;
Les 3 mots de l’assocaition negaWatt : sobriété, efficacité, renouvelables
Le scénario NegaWatt 2011 : http://www.negawatt.org/telechargement/SnW11//SnW20110929.pdf
…Les réflexions en île de France. Virage Energie Ile de France
L’association Virage- énergie Île-de-France est une association citoyenne qui travaille pour la mise en œuvre d’études pour atteindre ses objectifs. Ces études se basent sur un scénario, de mise en place du facteur 4, d’indépendance énergétique, et sans réacteurs nucléaires (du moins ceux qui alimentent la région). Elle vise à modéliser non seulement les conséquences environnementales, énergétiques mais aussi les conséquences sociales et économiques. A la lecture des conclusions du scénario réalisé sur la région Nord-Pas-de-Calais et d’autres scénarios nationaux, les membres de l’association sont convaincus qu’il est possible d’atteindre ces objectifs, dans des conditions sociales les plus justes possibles. La démarche de Virage énergie IDF, qui se veut la plus rigoureuse possible et en totale indépendance de toute influence politique, syndicale ou associative, doit permettre d’établir les conditions de la faisabilité d’un tel scénario et ce pour tous les secteurs (transports, énergie, habitat, agriculture, etc.). Les membres de l’association ont pour objectif d’interpeller tous les acteurs publics et privés (associations, entreprises, particuliers) pour les inciter à mettre en œuvre les résultats préconisés.