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Archives de Tag: Tactical urbanism

select-banc« La psychose d’un possible squat des assises par les sans abris est telle qu’élus et aménageurs semblent oublier une chose essentielle : une ville aux espaces publics dénués de haltes est une ville hostile et anxiogène pour tous ses habitants, sans exception. Les espaces publics ne sont pas simplement des espaces de circulation, mais également des espaces où les individus s’arrêtent, attendent, se reposent, errent, contemplent, échangent, se rencontrent. Et des mobiliers urbains coercitifs n’y feront rien tant que les usagers auront l’ingéniosité de contourner les difficultés. » http://www.lebugurbain.fr/le-canape-ce-mobilier-urbain-qui-signore/

« Car quoi qu’on en pense sur le plan esthétique et urbanistique, cet exemple souligne en effet l’immense marge de progression dont dispose la « ville asseyable » pour inventer de nouvelles formes de repos. Nous avions par exemple évoqué, dans un lointain billet, l’usage des pentes et escaliers comme lieux d’assise improvisés. Il en va donc de même pour les arbres, qui deviennent des havres de paix à la fois surprenants et poétiques. Mais les recoins de la ville offrent moult autres potentiels pour installer des lieux d’assise… voire de couchage. On parle en effet d’assise, car c’est la pause la plus commune – et la mieux acceptée – dans nos villes, mais on peut aussi imaginer de nombreuses autres formes de repos. » http://www.demainlaville.com/la-ville-asseyable-une-utopie-a-reconstruire/

La pause urbaine, est bien un besoin fondamental qui, si on veut qu’il ne soit pas monopolisé par des grands publicitaires (tout comme la « mobilité durable » parisienne), doit pouvoir être approprié par ses usagers, dés la démarche de construction. Cessons par ailleurs de faire des mobiliers à usage unique, pensons la multifonctionnalité de l’espace public. Il suffit de pas grand chose pour que ce dernier puisse offrir ses surfaces diverses, ses emmarchements, ses bordures ou autres rebords à nos fesses, de manière souvent bien plus confortable que les dispositifs spécialement dédiés à une assise solitaire (l’inconfort est d’ailleurs souvent dans leur cahier des charges).

Pourquoi ce processus de construction d’assises n’irait pas de pair avec le processus de végétalisation participative qui se multiplie à Paris, notamment dans le 18ème et le 14ème?

Avec Vergers Urbains, tous les moyens sont bons pour (ré)installer des bancs

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UCCFL’année 2016 sera sans doute celle du retour des communs urbains. Alors que la société continue d’opérer un repli sur soit, à sombrer dans une dérive sécuritaire (en levant des murs, des clôtures, en installant des dispositifs de surveillance…), à ségréger, ou à privatiser ses espaces ou services communs (ou publics), des initiatives de plus en plus nombreuses commencent à émerger pour contre carrer cette tendance. Ces initiatives sont multiples, elles flirtent souvent avec l’économie capitalistique, avec certains acteurs de l’économie collaborative ou du « partage » (uber, blablacar,…), ou d’autres acteurs impliqués dans la dynamique smart city. D’autres initiatives sont motivées par la reprise en main des enjeux énergétiques (développement des coopératives de production notamment, économies d’énergie), la questions des déchets (stratégies zéro déchets), des transports (dans une optique zéro carbone), ou la souveraineté alimentaire (développement de l’agriculture urbaine, des circuits courts). Ils ont en commun de s’appuyer généralement sur une dynamique collective et bottom up, en marge des champs traditionnels de l’action publique pour requestionner le système actuel….

L’espace urbain n’est pas en reste et on passe de plus en plus de la notion de support physique destiné à des usages souvent prédéterminés, préconçus, pour évoluer vers la notion de lieu co-construit, voir même autogéré dans quelques cas encore rares. C’est à dire des espaces ouverts, créés par et pour la communauté, avec ses propres règles de gouvernance (collégiale, voir holacratique). On parle alors de Communs Urbains, où la lutte contre les enclosures rime parfois avec le droit à la ville d’Henri Lefèvre et une réappropriation collective, non ségrégative des espaces publics et des espaces délaissés.

Ces communs urbains se concrétisent par la mise en œuvre de stratégies multiples de réappropriation, ou d’activation d’espaces, souvent délaissés, pour laisser libre cours à des usages collectifs, souples, résilients avec une large part d’expérimentation pour transformer en profondeur la ville, dans ses moindres interstices et la rendre plus résiliente et viable.

Ces dispositifs nécessiteront la mise en place lieux ressources, prenant la forme de Tiers Lieux, englobant à la fois des espaces tel que les coworking, Living Labs, FabLabs, foodlab, Jardins Collectifs etc. C’est à dire des lieux ouverts, supports de mutualisation, d’échange, d’expérimentation, de co-production. Ils interrogent les dimensions multiples de la société : le social, l’économie, l’environnement, la culture, la technologie, etc. Ces Tiers Lieux doivent permettre le « prototypage » d’un nouveau type d’urbanisme, plus collaboratif et viseront à tester, ou préfigurer des usages pérénisables, à la manière d’un micro-urbanisme tactique.

C’est en quelque sorte l’esprit des Laboratoires citoyens (Laboratorios ciudadanos), qui se sont développés à Madrid sur de nombreux espaces vacants. . Dominico Di Sena (CivicWise) : les Laboratorios ciudadanos sont en réalité des lieux de forte inclusion sociale. Ils ne sont ni des lieux institutionnels, ni des espaces de contre-culture, altermondialistes, figés dans des concepts « puristes » et par conséquent excluants. Ils ont progressivement abandonné leur caractère underground, pour permettre une participation citoyenne la plus large possible (entretien, mars 2015 par Raphael Besson). https://www.urbanews.fr/2016/01/11/50396-laboratoires-citoyens-madrilenes-fabrique-communs-urbains/

Living-roof - pano

C’est aussi dans cette dynamique que se situe le projet Urban Common Factory du collectif Babylone (lab-au.org), qui prendra place, de manière éphémère sur le site des Cathédrales du Rail. Cette fabrique temporaire, qui prendra la suite du Living Roof (living-roof.paris) permettra entre autre le lancement de Tiers Lieux générateurs de Communs Urbains, centrés sur l’agriculture urbaine et la résilience, pérennes ou itinérants destinés à (ré)activer des territoires délaissés. Cette fabrique prendra la forme d’une résidence, d’un workshop et d’un festival d’agriculture urbaine, rassemblant différents acteurs pluridisciplinaires (amateurs ou experts), permettant le prototypage de ce tiers lieu. La démarche de co-construction de ce tiers lieu sera démonstratif des idées qu’il compte porter : une construction progressive, collective et expérimentale. Cette fabrique mettra à profit des espaces test pour les usages pérennes qui y prendront place (cas du Cube, qui devra préfigurer certains usages d’une médiathèque), qui évolueront de manière permanente, en fonction des liens qui seront créés avec le contexte local.

Ce Tiers Lieu sera fortement axé sur la question de l’agriculture urbaine, qui par la multiplicité des enjeux abordés et son rapport transversal à la ville constitue une des thématiques fortes des Communs Urbains. Il constituera un laboratoire pour développer les dispositifs qui rendront la ville comestible et résiliente, en renforçant le métabolisme urbain. Il contribuera à faire émerger une agriculture du troisième type, une agriculture urbaine hybride, située entre l’agriculture bio-intensive et le jardinage associatif urbain,génératrice de Communs [agri]Urbains.

Le recours à la participation est-il la solution pour l’aménagement urbain en temps de crise ? C’est le choix qu’a fait la municipalité de centre-droit de Barcelone, arrivée à la tête de la ville en 2011, en mettant en œuvre le Plan « Buits ». Elle subventionne ainsi les associations et autres collectifs qui entretiennent les friches urbaines en y développant des activités approuvées par elle, en attendant que la manne revienne… et retrouve une meilleure utilité à ces espaces publics.

Espérons (naïvement?) que ce ne soit pas qu’une solution trouvé par le libéralisme pour valoriser économiquement des espaces urbains a15586672465_50938790bd_mvant qu’ils ne reviennent aux promoteurs ou développeurs, via le bien connu processus de gentrification. Ce serait le comble pour des collectifs qui justement essaient de développer des modèles économiques alternatifs au système dominant. Ou est-ce que ces espaces autoproduits en marge finiront par démontrer le non-sens du modèle actuel, pour finir par le démonter et le dépasser?.

Défendons la place de ces modes de production urbains autogérés de manière systématique dans les délaissés, interstices urbains et dans projets d’aménagement. Vers une Zone UA (Urbanisme Autogéré) dans les PLU?

http://www.metropolitiques.eu/La-production-participative-d.html

quelques extaits : Read More

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Pendant tout l’été, une quinzaine d’enfants du quartier La Chapelle, pour la plupart livrés à eux même ont trouvé de nouvelles occupations. Sans doute réfractaires aux activités habituelles de leurs camarades du même age, ou tenus à l’écart des nouvelles technologies, ils aspirent à une vie active, à l’air libre et se sont donnés rendez vous tous les jours à 16h (ou presque) au Jardin Mobile installé Esplanade Nathalie Sarraute depuis début juillet (Paris 18ème), pour renforcer l’équipe des jardiniers de l’association Vergers Urbains et aider à l’entretien (arrosage, plantations etc.). Le mardi c’est le jours tant attendu de l’Amap HSBC (‘Hyper Social Bio Club), qui effectue justement la distribution de ses paniers d’été sur le Jardin Mobile et rares sont ceux qui loupent ce rendez vous pour s’impliquer (bénévolement, puisque le travail rémunéré des enfants est interdit) dans la constitution des différents paniers et aider à la distribution. Le jeu de la marchande (ou du marchand, puisque cette jeune équipe est mixte) se retrouve revu et corrigé et devient alors une affaire sérieuse (et militante), sans doute bien plus intéressante que les leçons de mathématique habituellement subies à l’école.

Non loin de là, tous les samedi, dés 14h pétante, ils sont une douzaine à assaillir les adhérents de Commun Jardin (Jardin partagé situé dans le square Rosa Luxembourg) pour offrir leur aide de manière insistante dans les différents travaux courants ou non courants : création des allées, délimitation des parcelles, plantations, recherche de vers de terre, signalétique etc.

L’espace urbain leur permet ainsi de joindre l’utile au ludique et de sortir de l’espace domestique ou scolaire, souvent dominé par les écrans (télé, console, internet…) ou les conventions. De là à impliquer les parents ou leurs grands frères dans leurs activités, il n’y a qu’un pas, que certains franchissent en adhérant (sans doute sous leur pression) à l’amap ou au Jardin Partagé.

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Sous les pavés, la terre. L’engagement de l’association parisienne Vergers urbains, dédiée à l’introduction d’arbres fruitiers dans l’espace citadin, prend parfois une tournure des plus réjouissantes. C’est le cas lorsque l’association repère des espaces délaissés, désertés plus ou moins provisoirement ou lorsqu’un carré de béton ou de bitume se prête à la reconquête végétale.

 

Quand on fait sauter les dalles de béton...

Ainsi, il y a quelques mois, sur un grand trottoir situé devant le siège même de l’association dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, les jardiniers bénévoles ont fait sauter les dalles de béton, décaissé, amené de la terre, puis semé et planté les végétaux les plus variés. Le tout a été réalisé avec l’accord du bailleur. Les voisins ont suivi le mouvement et de temps en temps, viennent enfoncer un pépin ou effectuer une plantation. Dans quelques années, ce sera la jungle !

Ces dangereux activistes projettent de faire de même à un jet de noyau de pêche de là, dans la rue Philippe-de-Girard, toujours dans le XVIIIe. Sur l’emplacement d’un ancien garage automobile, entre deux immeubles se cache un terrain sans doute copieusement pollué et d’apparence encore peu hospitalière.

 

Sur le site pollué d'un ancien garage, les plantes font de la résistance

L’endroit est privé mais une déclaration d’utilité publique est en cours d’instruction, avec en vue la construction de logements. Les militants de Vergers urbains ont d‘autres projets en tête, à base de végétaux plutôt que de béton. Ces dernières semaines, ils ont déblayé les gravats – remplacés par des copeaux de bois – , improvisé un bassin aquatique et aménagé un hôtel à insectes ; un buddleïa (appelé aussi arbre à papillons) de belle envergure a été dégagé pour qu’il puisse mieux respirer.

 

Soit dit en passant, sur ce sol manifestement dégradé, le buddleia réussit non seulement à pousser tout seul mais aussi à fabriquer un début de substrat nourricier. Résilience… « Nous avons notre propre interprétation de l’utilité publique, fait remarquer Sébastien Goelzer, coordinateur de Vergers urbains. En favorisant la biodiversité dans un lieu aussi abîmé, nous contribuons à « agrader » la ville, par opposition à ce qui la dégrade. Espérons que la Ville de Paris aura elle aussi envie de conserver cet endroit. »
Jean-Philippe Pié

http://regains.info/2014/09/24/agrader-la-ville/#more-169

PORTRAIT. La ville comestible n’est plus une utopie. Avec son projet « Vergers urbains », un réseau de pionniers plante dans tout Paris et voit plus grand.

Source : http://gpmetropole.fr/blog/la-conquete-citoyenne-des-fruits/

Parvis hotel de ville

 

L’agriculture plante sa graine en ville. Loin des faramineux projets de grandes fermes urbaines, de serres géantes et totems post-modernes, l’initiative est avant tout citoyenne, relayée à petits pas par les pouvoirs publics. Les pionniers sont associatifs et oeuvrent à l’échelle locale. Il s’appellent Guerilla gardening, Toits vivants, Ville comestible… Le festival d’Agriculture Urbaine qui s’est tenu du 1er au 4 mai dans le cadre des Utopies concrètes est devenu leur vitrine emblématique. Il rebondira entre le 30 juin et le 2 juillet lors des Ateliers d’été de l’agriculture urbaine et de la biodiversité sous la Halle Pajol du 18ème arrondissement.

Micro-forêt comestible

À une centaine de mètres de là, le QG de Ville comestible et Toits vivants est empli de pots où germent des plantes, de sacs de terre et d’outils de jardinage. Sous leurs fenêtres, le petit verger urbain qu’ils ont créé fin mars, placette Pajol. « L’espace appartient au bailleur de l’immeuble, explique Sébastien Goelzer, coordinateur de Ville comestible. Les habitants voulaient en faire quelque chose, la Ville leur a conseillé de nous contacter alors que venions d’emménager ici. On a travaillé avec les associations du quartier, avec des jeunes des écoles en chantier éducatif et les habitants qui sont venus nous donner un coup de main. » Quelques mètres carrés suffisent parfois pour créer du lien social, du bien commun, des rencontres. C’est pas grand chose 9 m3 de terre, c’est pas grand chose quelques groseillers, des framboisiers, des fraisiers et des aromates, mais avec son projet « Vergers urbains », Ville comestible essaime.

Placette Pajol

Lancé il y a deux ans de manière informelle, le projet met en réseau paysagistes, urbanistes, jardiniers, artistes, animateurs sociaux, acteurs issus des villes en transition ou de la permaculture. Il prend la forme d’un puzzle, occupant les friches et les espaces minéralisés, dès que l’occasion se présente. Quelques jours avant la placette Pajol, « Vergers urbains » investissait le square Fleury dans le 20ème arrondissement et y plantait une dizaine d’arbres (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers…) et une quinzaine d’arbrisseaux (groseillers, caseillers) dans l’idée de constituer une petite forêt comestible. La veille, au 129 boulevard Ney, dans le 18ème arrondissement, sept arbres fruitiers étaient plantés par des enfants et leurs parents en pied d’immeuble. Plantations dans des jardins partagés, au mur à pêches de Montreuil, événement sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris avec la constitution d’une micro-forêt comestible en juin 2013, interventions pédagogiques dans les écoles, installation de bacs mobiles lors des Ateliers d’été de l’agriculture urbaine… « Vergers urbains » multiplie les interventions pour promouvoir la ville fruitière et garde « en pots » une dizaine de projets sur Paris et proche banlieue.

Square Fleury

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Séminaire « Quand les citoyens participent à la fabrique urbaine: l’exemple des espaces publics temporaires ».

Il y sera question – d’usages ou « appropriations » d’espaces (publics ou pas), de manière encadrée ou informelle, organisant alors des espaces ouverts temporaires devenant parfois des espaces pérennes de nature plus ou moins publics, ou au status indéfini.  – des aménagements temporaires issus de l’action publique impulsant des usages venant donner un sens au lieu qui seront parfois pérennisés ou stabilisés, ou deviendront des événements récurrents (type Paris Plage) – des usages/ « appropriations » d’espaces publics, temporaires, informelles, parfois subversives et revendicatives- ou de la restauration du caractère « commun » dans des espaces dits publicsunnamed

immo-04-plateau-mont-royal-coin-gilford-et-drolet-c100Si la neige tombe beaucoup plus rarement sur nos métropoles françaises qu’au Canada, c’est sans doute à cause du dérèglement climatique et/ou des îlots de chaleur urbains. …Et justement, certains citoyens nord américains militent indirectement contre ceux-ci, en prônant le désasphaltage des villes. Ils ont trouvé une méthode très simple : observer et photographier les zones enneigées.  Suite au passage des véhicules sur la neige, de nombreuses zones restent intactes. Autant de zones susceptibles d’être soustraites à la circulation automobile pour être végétalisées ou au moins laissées aux piétons. Ces observations servent alors d’argumentation implacable pour réduire l’emprise automobile, à transmettre aux urbanistes et élus de votre ville.

http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/450954/quand-la-neige-trahit-les-urbanistes/

http://www.editions-ulmer.fr/livre/reconquerir-les-rues-367-l.htm

« Pourquoi reconquérir les rues ? Parce que c’est là que se joue, sans qu’on en soit toujours conscient, une grande partie de la qualité de la vie dans une ville. Il y a des rues où l’on se sent bien, des rues vivantes — sans forcément être commerçantes —, où l’on se dit qu’on aimerait bien habiter et élever nos enfants. Et puis il y a des rues qui, à l’inverse, nous semblent mornes, stériles, désertes, et qui malheureusement sont devenues plutôt la norme dans notre pays. 
Pourquoi ? Est-ce inéluctable ? Dans ce livre, fruit de ses 30 années d’expérience d’architecte et d’urbaniste, Nicolas Soulier nous montre que ce n’est pas seulement une histoire de voitures (auxquelles on accorde souvent une place disproportionnée), mais surtout une histoire de cadre, qui permet à la vie « spontanée » de s’exprimer ; que cela tient souvent à des détails, des petites modifications qui, accumulées, peuvent avoir de grands effets. 
En France, la situation parait souvent bloquée, stérilisée, et nombreux sont ceux qui pensent que si le progrès a détruit les rues, il faut s’y résoudre sans nostalgie. Après avoir effectué un état des lieux de nos blocages franco-français, Nicolas Soulier nous montre que cette situation n’est pas inéluctable et que de nombreux exemples de « reconquête des rues » fleurissent à travers le monde, mais aussi en France. De ces situations exemplaires, prises en Allemagne, en Suisse, au Danemark, en Angleterre et aux USA, l’auteur tire des conclusions pratiques et propose des pistes d’action pour « reconquérir nos rues ». »

ou le Do It Yourself (DIY) urbain (faites la ville vous même). Ou plutôt Do It CitY yourself.

http://www.cnu.org/sites/www.cnu.org/files/tacticalurbanismvol2final.pdf

Le guide pour reprendre sa ville en main : Guerrilla jardinière, pop-up cafés (cafés éphémères improvisés), vente ambulante, création de bandes cyclables, parking Day etc..

Une manière d’agir à petite échelle pour enclencher un changement à grande échelle.

Les opérations tactical urbanism visent à créer des laboratoires pour l’expérimentation, en général de manière participative, dont les résultats peuvent être observés et mesurés en temps réel. Fait avec peu de moyen et souplesse, les  ajustements sont permanents, les actions peuvent s’améliorer au fur et à mesure de leur reproduction avant leur généralisation.

Même certaines collectivités s’inspirent de ces pratiques pour tester de futurs aménagements. C’est le cas de la requalification de Time Square (nymag.com), dans le but de créer une place sans voiture. C’est aussi ce que fait la ville de Paris, même si ce n’était pas l’objectif de départ avec Paris Plage ou la fermeture de certaines voies le dimanche : c’est une manière de tester certaines pratiques de l’espace public, avant « généralisation ».

Quand testera t’on le périphérique sans voiture?, au moins une journée… pour commencer.

http://www.pop-up-urbain.com/villes-agiles-passage-pieton/

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