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Ville végétale

PORTRAIT. La ville comestible n’est plus une utopie. Avec son projet « Vergers urbains », un réseau de pionniers plante dans tout Paris et voit plus grand.

Source : http://gpmetropole.fr/blog/la-conquete-citoyenne-des-fruits/

Parvis hotel de ville

 

L’agriculture plante sa graine en ville. Loin des faramineux projets de grandes fermes urbaines, de serres géantes et totems post-modernes, l’initiative est avant tout citoyenne, relayée à petits pas par les pouvoirs publics. Les pionniers sont associatifs et oeuvrent à l’échelle locale. Il s’appellent Guerilla gardening, Toits vivants, Ville comestible… Le festival d’Agriculture Urbaine qui s’est tenu du 1er au 4 mai dans le cadre des Utopies concrètes est devenu leur vitrine emblématique. Il rebondira entre le 30 juin et le 2 juillet lors des Ateliers d’été de l’agriculture urbaine et de la biodiversité sous la Halle Pajol du 18ème arrondissement.

Micro-forêt comestible

À une centaine de mètres de là, le QG de Ville comestible et Toits vivants est empli de pots où germent des plantes, de sacs de terre et d’outils de jardinage. Sous leurs fenêtres, le petit verger urbain qu’ils ont créé fin mars, placette Pajol. « L’espace appartient au bailleur de l’immeuble, explique Sébastien Goelzer, coordinateur de Ville comestible. Les habitants voulaient en faire quelque chose, la Ville leur a conseillé de nous contacter alors que venions d’emménager ici. On a travaillé avec les associations du quartier, avec des jeunes des écoles en chantier éducatif et les habitants qui sont venus nous donner un coup de main. » Quelques mètres carrés suffisent parfois pour créer du lien social, du bien commun, des rencontres. C’est pas grand chose 9 m3 de terre, c’est pas grand chose quelques groseillers, des framboisiers, des fraisiers et des aromates, mais avec son projet « Vergers urbains », Ville comestible essaime.

Placette Pajol

Lancé il y a deux ans de manière informelle, le projet met en réseau paysagistes, urbanistes, jardiniers, artistes, animateurs sociaux, acteurs issus des villes en transition ou de la permaculture. Il prend la forme d’un puzzle, occupant les friches et les espaces minéralisés, dès que l’occasion se présente. Quelques jours avant la placette Pajol, « Vergers urbains » investissait le square Fleury dans le 20ème arrondissement et y plantait une dizaine d’arbres (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers…) et une quinzaine d’arbrisseaux (groseillers, caseillers) dans l’idée de constituer une petite forêt comestible. La veille, au 129 boulevard Ney, dans le 18ème arrondissement, sept arbres fruitiers étaient plantés par des enfants et leurs parents en pied d’immeuble. Plantations dans des jardins partagés, au mur à pêches de Montreuil, événement sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris avec la constitution d’une micro-forêt comestible en juin 2013, interventions pédagogiques dans les écoles, installation de bacs mobiles lors des Ateliers d’été de l’agriculture urbaine… « Vergers urbains » multiplie les interventions pour promouvoir la ville fruitière et garde « en pots » une dizaine de projets sur Paris et proche banlieue.

Square Fleury

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Durant 5 jours, à travers des espaces symboliques de la capitale ou de la région, qui parfois focalisent l’attention,  actions concrètes, débats, moments festifs et réflexions rythmeront ce festival.  Au delà de l’évènement  il s’agira d’enclencher une action permanente, vertueuse et participative.

La nécessité de produire en circuits courts des aliments sains, sans produits chimiques, fait de plus en plus consensus mais les solutions divergent, de même que les priorités. Les terres agricoles représentent près de la moitié des terres en île de France mais seule une très faible partie de la production est consommée localement.

Elles disparaissent en moyenne au rythme de 1650 ha par an dans la région, effacées par des projets souvent hors d’échelles, qui se cachent derrière des toitures ou des murs végétalisés et panneaux solaires.

Des jardins poussent sur les toits de centres commerciaux, des jardins potagers éphémères sont créés pour 3 jours sur des lieux culturels, sponsorisés par des constructeurs automobiles. Ailleurs, des serres verticales, en hydroponie hors de prix ou dispendieuses en énergie et déconnectées de leur environnement font parler les médias. La ville de Paris lance un appel à « végétalisation innovante », qui risque de faire fleurir des projets «greenwashisants», loin des préoccupations locales et des questions liées à l’autosuffisance alimentaire alors qu’en parallèle, des aménagements stériles continuent de se développer.

Parallèlement, des initiatives alternatives existent, se multiplient et portent une autre vision de la ville, une ville plus comestible, en agissant pas seulement sur quelques portions mises sous serre ou en scène.

Le temps est donc venu de se poser la question de la place des citadins dans cette dynamique et du rapport qu’ils peuvent entretenir avec l’espace public, de laisser libre cours à leurs projets sur les espaces urbains délaissés.

PROGRAMME

Lundi 1er mai 15h :  Le Jour des Tournesols (Sun Flower Day), porté par la Guerilla Gardening, sera l’occasion « d’encercler » Paris de plantations. guerilla-gardening-france.fr
Lieu : devant l’atelier C’est Pointé, croisement rue Vitruve / rue des Orteaux.

Jeudi 2 mai 19h : Rencontre / Débat. Des Jardins collectifs à l’espace public : Quelle place pour l’agriculture urbaine? Animation par Frédérique Basset (Graine de Jardin), avec Jacky Libaud, Sandrine Baudry, Marie Dehaene, la Guerilla Gardening, …
Lieu : Maison des Acteurs du Paris Durable. 21, rue des Blancs Manteaux 75004

Vendredi 3 mai 14h-19h : l’Apiculture en pratique. avec Miel de quartier.
Lieu :  71 bis rue Pierre de Montreuil, 93200 Montreuil

Vendredi 3 mai 19h  : des abeilles aux fruits. Interventions autour de l’apiculture et ses produits, du frugivorisme et des vergers urbains. PAF : un fruit.  Au menu : Sangria et salade de fruits et musique.
Lieu : à confirmer

Samedi 4 Mai : Une journée d’action autour de l’alimentation et l’agriculture urbaine, portée par Les Incroyables comestibles et Montreuil en Transition, en lien avec le festival Tous Acteurs à Montreuil.http://montreuilentransition.fr/tous-acteurs/

Dimanche 5 Mai 10h30-19h : Journée de la Permaculture : l’agriculture urbaine est sur la bonne voie. Des actions concrètes collectives aux abords de la petite ceinture parisienne. (entrée Rue Florian). Initiation Permaculture, ateliers pratiques de jardinage, balade autour des plantes comestibles, musique, picnique, transhumance, troc de graine, scéance de yoga reliance collective, scène ouverte, les graines en folie, …

et aussi, le 12 mai sur la grande ceinture vivrière (avec l’association Relocalisons à Chènevières sur Marne) avec  des actions concrètes d’agriculture périurbaine.

Toutes les infos à jours (lieux, horaires, logistique etc.) seront sur festivaldesutopiesconcretes.org/festival-agriculture-urbaine/
Si vous souhaitez participer à l’organisation ou proposer des actions ou ateliers : contact@villecomestible.org

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Les géants américains des nouvelles technologies (Apple, Google, Facebook) se refont un nouveau siège bien green. Tout y est : Éoliennes, panneaux solaires, Jardins sur les toits, économies d’énergie (au sein du bâtiment), végétation abondante, etc. Ce qui ferait presque oublier plusieurs couacs : Le nombre de stationnements : 1499 stationnements pour les 2800 employés de Facebook (Ratio : 1.86), 10 500 places pour les 14 200 employés de Apple (Ratio : 1.35).  Résultat : plus de 50% de l’énergie du bâtiment dépensé par le déplacement domicile travail des employés. Puisque biensûr, ces bureaux sont implantés en lointaine périphérie, sur des terres anciennement naturelles ou agricoles.

http://www.treehugger.com/green-architecture/lets-stop-calling-new-headquarters-apple-facebook-and-google-green-look-parking-ratios.html

C’est une aberration qui nous guette avec la « Silicon Valley » d’île de France : Le Plateau de Saclay. Futur lieu phare du greenwashing

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Adeptes du greenwashing, les architectes placent de plus en plus d’arbres sur leurs images de synthèse, sans vraiment se demander si ça pousse vraiment. C’est à dire est ce que les arbres peuvent supporter les conditions climatiques (vent, froid,…), la problématique d’arrosage, la quantité de substrat nécessaire,  etc. ?

http://persquaremile.com/2013/03/07/trees-dont-like-it-up-there/

Moins loin, en France, une première expérience montre ses limites, même avec uniquement du bambou (pas très connu pour être une plante difficile) :

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http://parisisinvisible.blogspot.ca/2011/05/tower-flower.html

Ce serait pas mal si en plus de vouloir planter  les balcons, toitures ou autres terrasses on s’occupait de préserver ou développer les arbres dans des conditions plus naturelles, en plein terre dans des friches ou autres espaces délaissés.

7 jours sur le thème : « Ville Biomimétique, ville de demain ». L’exposition et les conférences auront lieu du 21 au 28 février 2013 à l’Onde, Théâtre et Centre d’Arts à Vélizy Villacoublay. 

Site web : www.velizy-villacoublay.fr

 

Le biomimétisme, défini par Janine Benyus en 1997, est une démarche d’innovation, qui fait appel au transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par les organismes vivant et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services de manière durable, et rendre les sociétés humaines compatibles avec la biosphère.

Depuis 3,8 milliards d’années, la vie s’est diversifiée en d’innombrables espèces qui interagissent dans un équilibre dynamique avec la planète. Aujourd’hui, on estime à 15 millions le nombre d’espèces vivantes. Chacune a obtenu sa survie à long terme grâce à un processus d’adaptation naturelle par essais et erreurs et représente donc une application concrète des principes de la durabilité.

Face à un problème donné, la méthode biomimétique consiste à chercher des réponses performantes déjà sélectionnées par des organismes vivants et incluant une réduction des coûts énergétiques, la faiblesse des émissions et/ou la non-toxicité.

Le biomimétisme détaille trois niveaux d’inspiration d’exigence croissante en termes de durabilité

  •  les formes adoptées par les êtres vivants
  •  les matériaux et les processus de « fabrication » opérant chez les êtres vivants
  •  les interactions que les espèces développent entre elles et le fonctionnement global des écosystèmes naturels.

Source : http://www.biomimicryeuropa.org/comite-francais/quest-ce-que-le-biomimetisme

Le biomimétisme est aux fondements de la permaculture, mais reste souvent principalement repris par le monde industriel, au bénéfice d’une croissance verte et de l’accroissement de la compétitivité. Il s’agit malheureusement d’une approche souvent superficielle ou technique qui prédomine. Une vision limitée des interactions naturelles, qui interroge rarement le sens des choses, comme on peut le voir dans une grande partie des conférences données sur le sujet (« ville interactive », « réseaux intelligents », « Citroën Multiplicity »!…).

Or, le biomimétisme a vocation a être l’un des principaux outil à mettre en oeuvre pour rendre les villes résilientes.

 

Les conférences :

Jeudi 21 Février – A l’auditorium de l’Onde
« Ville biomimétique, ville de demain » – 18h
–          Introduction de François Siegel, Rédacteur en Chef de la Revue Prospective « We Demain »
–          Karim Lapp, de l’Association Biomimicry Europa, ingénieur écologue spécialisé en écologie urbaine.
–          Luc Schuiten, Artiste visionnaire belge, imagine des cités végétales, magnifiques illustrations de villes inspirées des forêts.

Samedi 23 février – Au café de l’Onde
« Ville végétale, ville comestible » – 14h
–          Les potagers durables et écologiques par Nicolas Bel, Ingénieur agronome.
–          L’agriculture périurbaine : les enjeux du maintien de l’agriculture sur le plateau de Saclay par Dorian Spaak, Chargé de Mission au sein de l’association Terre & Cité.

« Ville et structure, vers une architecture inspirée du vivant » – 16h

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<p><a href= »http://vimeo.com/40399899″>Up On The Farm (trailer)</a> from <a href= »http://vimeo.com/user2003907″>Diane Nerwen</a> on <a href= »http://vimeo.com »>Vimeo</a&gt;.</p>

Brooklyn Grange, une ferme localisée sur un toit, initialement située dans le Queens, vient de célébrer sa première récolte. Il s’agit de la plus grande ferme sur un toit de New York. La ferme a reçu 595 730 $ de subventions de la part de la ville, dans le cadre de son programme « Green Infrastructure », qui vise entre autre à adapter les règlements d’urbanisme pour valoriser les espaces disponibles en toiture et rendre accessible les bâtiments industriels et commerciaux pour une production alimentaire. Brooklyn Grange compte produire 9 tonnes par an. L’hivers, la ferme met en place des trèfles ou autre plantes à fourrage pour amender le sol et limiter l’érosion. La ferme comprend par ailleurs 30 ruches produisant 680 kg de miel par an.

http://www.brooklyngrangefarm.com/

La ville de Seattle prévoie de mettre en place une forêt comestible de près de 3 hectares, à près de 3km du cœur de la ville, dans le quartier du Beacon, dans le but de produire du bois et de la nourriture en libre service, pour les habitants du quartier et les visiteurs. Le projet est directement inspiré des principes de la permaculture, il visera à recréer un écosystème pérenne au et sera un des premier de ce type aux Etats-Unis.

Située dans un des quartiers populaires de Seattle, la forêt aura une fonction sociale, entre autre grâce aux fruitiers en libre service qu’elle mettra à disposition.

Le projet est déjà engagé et doit se mettre en place sur plusieurs années, porté initialement par les Friend of the Food Forest, puis mis en place par la ville.

http://beaconfoodforest.weebly.com/

Les forêts urbaines commencent à revenir dans l’actualité en France, mais sans prendre en compte leur utilité réelle. Ces projets perçoivent rarement la forêt en tant outil de résilience, qui va au delà du simple outil de récréation ou respiration pour les espaces urbains alentours (avec augmentation de leur valeur immobilière).

Les effets sont en effet multiples:

– apports en matériaux;

– séquestration du CO2;

– source de biodiversité;

– apport en nourriture;

– amélioration du climat urbain (lutte contre les îlots de chaleur etc.);

A quand des forêt comestibles urbaines à Paris? La forêt linéaire, dans le 19ème? Peuvent elles être des outils de reconquête des espaces urbains délaissés?

http://semavip.digitalmeanings.fr/nos-projets/les-projets-en-cours/claude-bernard/la-foret-lineaire

Les villes ont progressivement perdu contact non seulement avec la nature, mais aussi avec leur composante nourricière. Autrefois présents au cœur de la ville et à son pourtour, maraîchers et vergers se sont trouvés atteins par l’étalement urbain et la spéculation immobilière. Il en résulte un paysage urbain banalisé, artificialisé et une insécurité alimentaire accrue.

Avec la montée des prix du pétrole et plus généralement la crise écologique et sociale, de nouveaux rapports de proximité sont à réinventer, avec des productions vivrières locales et  une plus grande place à la biodiversité, au cœur de la ville.

L’enjeu est de renouer avec l’idée d’une ville comestible, où chaque espace vert a une utilité autre que d’être regardé, où chaque espace public laisse place à une appropriation collective et non exclusive, où les espaces « délaissés » ne le sont plus et font l’objet d’une valorisation « comestible ».

Le développement de vergers urbains sera une des composantes fortes du mouvement, en complémentarité avec les jardins partagés. Le projet consiste entre autre à ramener en ville les arbres fruitiers et les plantes comestibles qui les accompagnent, de les rendre accessibles à tous.

Les apports, les fonctions des arbres fruitiers en ville sont multiples et vont au delà de l’apport nutritionnel :

  • Produire localement de la nourriture;
  • Sensibiliser à l’alternance des saisons, développer un nouveau rapport à la nature et à ses ressources, y compris en milieu urbain dense;
  • Développer les rencontres, les échanges, autour des moments de plantation et des récoltes;
  • Favoriser la conservation, la diffusion de variétés anciennes et plus généralement la biodiversité;
  • Qualifier l’espace, apporter le végétal au cœur de la ville;
  • Améliorer le climat urbain (Capter le CO2, Améliorer la qualité de l’air, Rafraîchir la ville);

D’après les dernières études de l’Agence Internationale de l’énergie (www.iea.org), le monde va vers une hausse de 6°c au minimum, si aucune action radicale n’est entreprise d’ici 2017 pour remplacer ou mettre à niveau les infrastructures existantes (centrales électriques, usines, bâtiments…), gourmandes en carbone. C’est à dire que l’efficacité énergétique doit s’améliorer au moins 3 fois plus vite qu’au cours des 25 dernières années.

  

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Un groupe de jeunes architectes de Rennes à commencé à réfléchir aux conséquences d’un tel réchauffement (+6°c) sur la ville, en 2008. A Rennes en l’occurrence, puis Dunkerque, et d’autres villes, à l’appui d’images de synthèses. Bref, la ville résiliente en image.

La ville de Paris, du genre optimiste, leur commandé le même exercice, sur une base + 2°c en 2100. Il en résulte 20 cartes postales, qui donneraient presque envie d’y être. Surtout à une période où le bassin de la Villette s’est transformé en banquise, au point de faire appel à un brise glace.

Ces images font malgré tout réfléchir sur le travail d’adaptation à engager : plus aucune voiture, agriculture urbaine, brumisateurs, fermes sur les toits, etc.

L’exposition de leur travail est en cours. Jusqu’au 25 février au Pavillon de l’eau.

http://www.etalors.eu/site/index.html

Un exercice d’anticipation sous forme de fictions qu’on peut rapprocher du travail des ekovores. Des designers, cette fois, de Nantes, s’appuyant sur des animations vidéo.

http://lesekovores.com/

« le durable partage de nombreuses qualités avec Dieu : concept suprême, omnipotent, omniprésent et omniscient; (…) Sauveur de l’univers et de l’humanité. Comme Dieu, il rassemble des millions d’adeptes. (…)Le Vert est venu sur terre pour représenter le durable : il est son incarnation parmi les hommes. »

début du manifeste « O’Mighty Green », par l’agence STAR. http://st-ar.nl

parfaitement illustré par le buzz lancé par un article du Figaro, sur un projet de végétalisation de la tour Eiffel, par un des grands groupes d’ingénierie français. Ce projet a aussi tôt été démenti par ce groupe, qui en a ainsi profité pour se faire connaître. Le projet représente 600 000 plantes, 70 tonnes de substrat, pour 80 millions d’euros.
ça permet au moins de poser la question de l’utilité du monument et de sa capacité a acquérir une autre fonction que « donner à voir » et à dépasser sa superficialité.

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