2014, déclarée année internationale de l’agriculture familiale par la FAO

Cet objectif est principalement destiné aux zones rurales et vise à promouvoir les petites exploitations, comme réponse aux enjeux de sécurité alimentaire, protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles.

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Durant cette année, l’agriculture urbaine ne devrait pas être en reste d’après la FAO :

L’organisation « cherche à faire en sorte que l’AUP devienne une utilisation des terres et une activité économique en milieu urbain intégrée dans les stratégies nationales et locales de développement agricole, les programmes alimentaires et nutritionnels, et la planification urbaine. Elle aide les gouvernements nationaux et régionaux et les administrations urbaines à optimiser leurs politiques, à promouvoir des services en faveur de l’agriculture urbaine et périurbaine et à améliorer la production, la transformation et les systèmes de commercialisation. »

Autres extraits du site http://www.fao.org/urban-agriculture/fr/, qui avec des chiffres très prometteurs évoque l’intérêt de l’agriculture urbaine :

  • Les légumes ont un cycle de production court – certains pouvant être récoltés dans les 60 jours suivant la plantation – et sont donc parfaitement adaptés à l’agriculture urbaine.
  • Les jardins potagers peuvent être jusqu’à 15 fois plus productifs que les exploitations des zones rurales.
  • Une superficie d’un mètre carré peut fournir 20 kg de nourriture par an.
  • Les maraîchers urbains ont moins de frais de transport, de conditionnement et d’entreposage, et ils peuvent vendre directement à l’étalage dans la rue ou sur les marchés.
  • Ils perçoivent plus de revenus qui iraient autrement aux intermédiaires.
  • L’agriculture urbaine fournit des emplois et des revenus pour les femmes pauvres et les autres groupes défavorisés.
  • Un jardin de 100 m2 peut générer un emploi dans la production horticole, la fourniture d’intrants, la commercialisation et la création de valeur ajoutée du producteur au consommateur

« La tâche de nourrir toutes les villes du monde, et ce de façon adéquate, constitue un défi de plus en plus pressant, requérant l’interaction coordonnée des producteurs, des transporteurs, des négociants et des innombrables détaillants de produits alimentaires. […] Enfin et surtout, elle suppose une bonne compréhension, de la part des autorités municipales comme des organismes nationaux et internationaux de développement, des problèmes communs et des solutions possibles pour nourrir durablement les villes. »

Rapport « Food, agriculture and cities »

 

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