La ville parfaite peut-elle exister?
http://www.behance.net/gallery/Eco-Village-Community/2801459
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73664.htm
Rui Vasques, 25 ans, designer, a créé le modèle de la ville parfaite, Eco-Village Community. Cette étude lui a valu le prix du Meilleur Etudiant du Cours IADE 2012 et une présentation de son projet dans tout le pays. Sa création prend en compte plusieurs facteurs, tels que la protection de l’environnement, le design des bâtiments et de la ville, les constructions…
Le projet Eco-Village Community est né dans le cadre de son Master en design en reliant quatre thèmes – culturel, scientifique, expérimental et logistique – et en introduisant des domaines tels que l’écologie, l’anthropologie, la sociologie, les neurosciences, l’art, la bioconstruction, le marketing vert.
Le village se présente de la façon suivante : la disposition est circulaire et divisée par bloc d’habitation. La partie centrale est le coeur du village qui est reliée aux différents blocs d’habitation par des axes de circulation. Les habitations sont faites selon la technique de construction Superadobe, développée par Nader Khalili, en collaboration avec la N.A.S.A. Elle fonctionne en synergie avec les quatre éléments: la terre, l’eau, l’air et le feu. Ses principaux avantages sont la facilité de construction en un temps record, une solidité très importante, un excellent confort thermique et acoustique, un coût peu élevé et un impact peu élevé sur l’environnement. Ce village, où il est prévu de se déplacer en bicyclette, fait au maximum 500 mètres de diamètre avec une capacité d’accueil de 500 à 900 personnes.
Eco-Village Community a été pensé pour être autosuffisant en énergie par utilisation des énergies solaire et éolienne, de l’énergie cinétique si nécessaire, de l’énergie géothermique en fonction des conditions locales, et par la production de biomasse et de biocombustible. L’idée est de créer un réseau énergétique global relié à une centrale électrique de stockage. Il est prévu six panneaux solaires pour chaque bloc d’habitation, soit au total 96 panneaux solaires. La partie centrale compte 24 panneaux solaires répartis en quatre structures de captation. De petites éoliennes sont disposés au sommet de chaque habitation pour leur propre consommation. La production de compost, de biomasse et de biocombustible est faite dans des structures prévues à cet effet, dans une zone extérieure à la communauté. L’énergie cinétique est aussi exploitée par récupération auprès des moteurs en mouvement et des équipements urbains tel que les équipements sportifs mis à disposition des habitants. Chaque bloc d’habitation est autosuffisant du point de vue énergétique.
Nazaré est un des lieux choisis pour tester ce modèle sous la forme d’un hôtel resort autosuffisant, car cette zone est en relation avec la communauté nationale et étrangère de surf, une discipline qui a du succès au Portugal, et qui commence à avoir besoin de nouvelles infrastructures. Ce type de solution, dans la continuité du biologique, de la bioconstruction et de la protection de l’environnement semble s’adapter parfaitement aux profils et besoins des surfeurs.
les utopies sont difficilement réalisables et Thomas Moore en a fait la dure expérience. un système inétressant à l’échelle de l’écovillage pour les pays en voie de développement, toutefois, il n’intègre pas deux choses : la question culturelle, c’est-à-dire la ville n’est pas pensée et vécue de la même manière en Europe, afrique, Asie, etc. et la question de la complexité. Cette même complexité qui créer, par accident, l’innonvation.
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