S’approprier les toits
↑Paris 2100, par le collectif et alors
Une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) a recensé dans la capitale un potentiel de 314 ha de toits plats susceptibles d’être « végétalisés » . Un toît végétalisé à plusieurs intérêts : l’isolation du bâtiment (sachant que c’est par les toits qu’une grande partie de la chaleur s’échappe), on peut économiser jusqu’à 5°C l’été; l’absorption de la pollution, la réduction des îlots de chaleur, surface tampon pour les eaux pluviales etc.
http://www.rooftopgardens.ca/ :
Des jardins sur les toits est un projet d’Alternatives, un réseau d’action et de communication pour le développement international.
En France, peu d’acteurs se sont appropriés le sujet. A noter cependant : Les jardiniers du ciel, collectif récemment constitué à Paris, actuellement en quête d’un site et de partenaires, pour mettre en place son premier projet, en suivant les principes de la permaculture.
Au delà d’une simple végétalisation, c’est vers une multiplication des usages, des fonctions qu’il s’agit d’aller. La végétalisation se limite souvent actuellement, à la pose de Sedum (plante couvrante, nécessitant peu d’entretien). chaque toiture doit être considérée comme un sol ou un support d’usages.